Pieds nus dans l'écriture
Une
grande terrasse fermée. À l’avant, une vue magnifique sur le lac. À l’arrière,
un boisé bordant des champs de foin, de soya et d’avoine. Au bout des champs,
une érablière avec sa cabane à sucre.
Au
fond de la terrasse, une vieille table où sont posées des plantes d’intérieur
pour l’été. Dans les plus grandes fenêtres, des simili-vitraux représentant des
oiseaux de la région : cardinaux, geais bleus et mésanges à tête noire.
À
droite, du bois cordé pour l’hiver prochain dont une bonne partie reste encore
à fendre. Près de la porte côté cour, une berceuse en pin tourné à l’ancienne
et coussinée à la main, ainsi qu’une petite table pliante en bois où l’auteur a
déposé sa tasse de thé et son cellulaire. Tout à l’heure, il utilisera cette
table pour écrire. Surtout, un magnifique chien corgi couché aux pieds de
l’auteur.
C’est
là qu’il aime s’installer pour écrire. C’est en regardant autour de lui qu’il
trouve des idées pour ses exercices d’écriture. Le mois dernier par exemple,
c’est en regardant l’érable qui borde le terrain au sud qu’il a eu l’idée de
Florent, l’adolescent qui aimait serrer un arbre dans ses bras. Il s’est
dépêché d’écrire cette histoire, en espérant que la plume arrive à suivre sa
pensée.
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